lundi 30 mai 2011

Des huiles essentielles dans l'assiette

Je reprends ici un billet de mon blog principal, très légèrement modifié. J'avais commencé l'exploration des huiles essentielles avec deux livres (en plus d'un tiroir bien garni). Les voici.


« Cuisinons avec les huiles essentielles, des trésors de saveur et de vitalité » de Odile DAVY et Martine FAYOLLE met l’accent sur l’utilisation gustative mais aussi naturopathe des huiles essentielles. Le procédé de fabrication et les précautions d’usage de mises présentés, il est fortement question des vertus thérapeutiques des huiles essentielles.
Les huiles essentielles sont des antibiotiques naturels, ou plutôt « eubiotique » (l’antibiotique tuant le microbe sans le retirer du corps, l’eubiotique le détruisant). Les molécules végétales sont encore vivantes car n’ayant pas subi de transformation physicochimique à haute température. Elles seraient alors des « trésors » de santé, pour redonner vitalité au corps, pour l’aider à se guérir seul. Elles apportent leur soutien aux intestins (un des quatre émonctoires au côté des poumons, de la peau et des reins), organe d’élimination fragilisé par notre quotidien et nos conditions de vie. Elles stimulent les défenses immunitaires sans compter les spécificités de chacune.
Après suit la présentation de chaque huile essentielle comestible, ses propriétés, vertus et applications culinaires. Et les recettes suivent dans une volonté de garder une alimentation vivante, vous savez, celle dont je vous parlais .
C'est un livre pour débuter mais les recettes sont parfois très ancrées (algues et cru) et un peu abruptes. Ici les recettes sont belles, très riches en aliments vivants (graines germées, graines diverses, laits végétaux, herbes aromatiques fraîches etc…), j’en referais de nombreuses mais pour pouvoir utiliser ce livre avec engouement il faut se lancer dans les vertus thérapeutiques. Et comme elles le citent si bien : « En dépit de son aimable appellation évocatrice d’arômes champêtres ou de parfum de grand luxe, l’aromathérapie ne serait être employée de manière fantaisiste. Ce n’est ni un gadget pour malades imaginaires ou motivés, encore moins une friandise pour petites filles modèles » disait le Docteur Jean VALNET. Et voilà justement, je ne maîtrise encore rien, et mon utilisation n’est que fantaisiste… alors il me fallait plus de détails sur les bases, les précautions, les chemins moins tortueux (et moins dangereux !). Des tableaux récapitulatifs des huiles essentielles, de leurs vertus et applications (culinaires ou autres) sont présents, ainsi qu’un tableau permettant de savoir si unetelle d’entre elles permet des associations pour mets sucrés, salés, boissons ou sauces…très bien vu ! Un historique de l’utilisation des huiles essentielles et une vraie présentation des propriétés et de leur fonctionnement dans l’équilibre émotionnel par l’odorat.


Le livre des CUPILLARD, « Cuisiner avec les huiles essentielles et les eaux florales », a un énorme mérite, c’est celui de nous redonner des précautions d’emploi, comme le premier, mais aussi et surtout un nombre important d’associations. Je parle ici de celles non convenu, il est en effet assez facile maintenant d’associer l’essence d’orange douce avec du chocolat… Un autre point positif consiste à nous donner des techniques pour utiliser les huiles essentielles de manière plus sécuritaire. Il ne faut pas oublier que ces petits liquides, à compter au goutte à goutte sont dangereux, pour certains caustiques ou toxiques (à faible ou importante dose). Ainsi les huiles végétales et les sirops additionnés d’huiles essentielles apparaissent comme un bon remède à tout amateurisme.
Les huiles essentielles sont alors une alternative naturelle à la recherche d’arômes naturels. Les recettes sont belles, non traditionnelles, biologiques et végétariennes, et permettent d’entrevoir que toute personnalisation est possible (avec précaution).

Dans les deux livres nous sommes sensibilisés aux dangers, avec cette volonté de nous inciter à ne prendre que des huiles essentielles biologiques pour cette utilisation buccale particulière (l’utilisation de certains métaux dans la distillation non bio serait inappropriée). Alors s’ouvre à nous une cuisine des sens où chaque plat prend de l’ampleur et permet de renforcer notre plaisir gustatif.
Ainsi les huiles essentielles sont des alliées aux saveurs, des arômes naturels, des explosions odorantes et rétro olfactives, des paysages en bouche et au nez, des trésors de santé (pour ceux qui s’en servent bien) : des alternatives au sucre, au sel, au manque de saveurs, aux incompatibilités digestives (jus d’agrumes et céréales à amidon par exemple) et aussi dans une conception holistique des thérapies concernant les dérèglements alimentaires complexes. Je vous renvois pour les précautions d’usage !

Vous trouverez ici les premières étapes, (lire tout le dossier de Cléa) et passer par le Confit c'est pas gras pour d'autres précieuses infos.

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