mardi 31 mai 2011

Des huiles essentielles au réfigérateur

L'été arrive bientôt et ma tête tourne à l'idée d'un jardin culinaire: une ferme urbaine (d'appartement), un potager, des germoirs me permettant de ne jamais faire moisir mes petites graines, un balcon aux herbes aromatiques (ou pot intérieur). Dans la même veine, je reprends mes huiles essentielles (He) avec une envie d'en mettre dans tous mes plats pour donner encore plus cette impression de terre et d'air, de nature, d'atmosphère.

*source présentoir Herbes et traditions (pour 36 flacons... j'en ai déjà une vingtaine comestibles ou non)

J'ai un sacré tiroir aromathérapique mais il est vrai que je n'utilise toujours que les mêmes, ceux qui me viennent de mon enfance. Les autres sont plus difficiles à amadouer. Et puis je ne les connais pas toutes (merci maman pour tes stocks renouvelés).
Il me fallait un peu plus d'organisation pour retenter, pour réessayer. Prendre pied dans un univers gustatif encore peu maitrisé (voire pas du tout), je reprends aussi mes références littéraires dont je parlais là. Et j'ai noté mes huiles essentielles et essences et ai séparé celles d’utilisation externe à celles interne en alimentation. Allez zou au réfrigérateur et je relis les précautions. Parce qu'il ne faut aps faire n'importe quoi avec ces "bombes vivantes" et qu'elles ne sont pas toutes comestibles. Même une He essentielle d'une même plante peut l'être ou non en fonction du chémotype alors grande prudence et suivi d'experts recommandés.
Je ne sais pas si ce mode de conservation est le mieux. L'obscurité, la fraicheur, moui mais l'endroit sec, là c'est râpé! En tous cas pleines elles peuvent se conserver longtemps parait-il.

Allez un petit récapitulatif de mon tiroir réfrigéré (à la place des œufs) avec des indications que je mettrais à jour (ici ce sont celles trouvées en 2010):
He lavande fine/vraie (lavandula angustifolia) = entremets, salades de fruits, desserts
He géranium rosat (pelargonium x. asperum) = entremets, fruits crus
He ylang ylang (cananga odorata) = entremets, fruits crus
He neroli (citrus aurantium var. amara)
He thym (thymus vulgaris) = légumes, huile d'olive et très, très peu avec desserts à base de pommes (attention!!! hépatotoxique à haute dose)
He petit grain bigaradier (citrus aurantium var. amara) = entremets, compotes
He poivre noir (piper nigrum)
He citron (citrus limon) = entremets, sauces pour salades, poissons, volailles, algues
He cannelle écorce (cinnamomum zeylanicum) = desserts, courge
He gingembre (zingiber officinale)
He mandarine rouge (citrus reticulata) = sorbets, entremets, fruits, chocolat, caroube, à base d'amande
He aneth (anethum graveolens) = légumes, légumineuses, avec du sirop d'agave dans les desserts
He estragon (artemisia dracunculus) = poissons, volailles
He sarriette vivace /des montagnes (satureja montana)
He orange douce (citrus aurantium sinensis)
He basilic (ocimum basilicum) = attention pas celle utilisée par V.CUPILLARD ! mais avec les légumes, crudités, fromages ou pâtisseries
He carotte (daucus carota) = 1 gtte dans la vinaigrette rend les crudités plus digestes
He romarin (rosmarinus officinalis camphoriferum) = très puissant, polenta, légumes, poissons, viandes blanches et dessert à base de fruit

Les légumes bulbes


*source Dictionnaire visuel

... ciboule, châtaigne d'eau, oignon vert, oignon nouveau, ciboulette, poireau, oignons rouge, jaune, blanc, échalote, ail

Les légumes tubercules

*source Dictionnaire visuel

... topinambour, igname, crosne, pomme de terre, patate douce, taro, jicama, manioc

lundi 30 mai 2011

Soupe froide et crue de fenouil au pamplemousse

Après une semaine de vacances où les courses et mon état n'ont pas permis de mettre beaucoup de légumes dans nos assiettes, cela nous manquait. Alors il me fallait une petite dose de "verdure" et aussi j'avais envie de cru et de douceur.
J'aime beaucoup cette alliance et commence peu à peu à me faire à cette consistance épaisse et aérée de fibres et de liquides. Pour m'aider à digérer ce cru après des légumes absents longtemps j'ai rajouté un peu d'huile essentielle de carotte.


Soupe/smoothie de fenouil cru au pamplemousse:
pour 2 personnes
1 fenouil
1 pamplemousse
2 cuillerées à soupe d'huile de noix
1 goutte d'He de carotte

Retirez au besoin une des peaux extérieures du fenouil si elle est salie. Émincez le finement. Épluchez et séparez les suprêmes de pamplemousse. Mettez le tout dans un mixeur avec le jus restant en pressant les parties blanches de l'agrume.

Ajoutez un peu de feuille de fenouil. Dans l'huile, incorporez la goutte d'huile essentielle et fouettez bien pour qu'elle se dissolve. Ajoutez une cuillérée à soupe d'huile parfumée sur la soupe/smoothie.

Et du boeuf ?! Steaks hachés refaçonnés et améloriés

Oui, oui, cela arrive qu'un steak haché pointe son nez dans le réfrigérateur ainsi que plus apprécié encore des bavettes. Mais même là je n'arrive pas à les laisser tels quels.
***

Steaks hachés aux herbes et épices:
1 steak haché par personne
1 cornichon pour 2 steaks hachés
1 échalote 1 gousse d'ail
1 cuillérée à café de cumin en poudre
1 cuillérée à café de coriandre en poudre
de la ciboulette
du persil
1 cuillérée à café d'huile d'olive

Émincez très finement tous les ingrédients autres que la viande. Déstructurez la viande et mélangez consciencieusement tout (à la spatule, ou pire/mieux, à la main). Faites le nombre de boule qu'il y a de steaks hachés et aplatissez en regroupant les bords pour que le steak refaçonné ne se désagrège pas à la cuisson.

Poêlez à votre goût sur poêle chaude sans huile (présente dans le mélange).
****

Le plat carnassier qui est revenu très souvent avec les hôtes carnivores est ce mélange avec les abricots secs, les tomates etc... décliné en steak ou en bavette.

Viande hachée à la tomate et aux abricots secs
(recette extraite de « 100 recettes pour booster l’intelligence de votre enfant » de Nicola GRAIMES)
Pour 2 personnes
2 steaks hachés
1 échalote
1 gousse d’ail
1 poivron rouge
2 carottes
1 boite de tomate pelée
6 ou plus abricots secs
2 cuillerées à soupe de mélange 5 épices


Je vous laisse retrouver la recette dans mon ancien billet.

****

Je vous parlais de mon steak haché/ petits pois conserve qui, même avec sa texture limite caoutchouteuse, me donne toujours autant de plaisir.

Galette petits pois/viande hachée
Pour 2 personnes
1 grosse boite de conserve de petits pois
2 steaks hachés
1 oignon émincé

Mélangez le tout à la fourchette (au mixeur c’est un peu trop) et faites dorer à la poêle.

Des huiles essentielles dans l'assiette

Je reprends ici un billet de mon blog principal, très légèrement modifié. J'avais commencé l'exploration des huiles essentielles avec deux livres (en plus d'un tiroir bien garni). Les voici.


« Cuisinons avec les huiles essentielles, des trésors de saveur et de vitalité » de Odile DAVY et Martine FAYOLLE met l’accent sur l’utilisation gustative mais aussi naturopathe des huiles essentielles. Le procédé de fabrication et les précautions d’usage de mises présentés, il est fortement question des vertus thérapeutiques des huiles essentielles.
Les huiles essentielles sont des antibiotiques naturels, ou plutôt « eubiotique » (l’antibiotique tuant le microbe sans le retirer du corps, l’eubiotique le détruisant). Les molécules végétales sont encore vivantes car n’ayant pas subi de transformation physicochimique à haute température. Elles seraient alors des « trésors » de santé, pour redonner vitalité au corps, pour l’aider à se guérir seul. Elles apportent leur soutien aux intestins (un des quatre émonctoires au côté des poumons, de la peau et des reins), organe d’élimination fragilisé par notre quotidien et nos conditions de vie. Elles stimulent les défenses immunitaires sans compter les spécificités de chacune.
Après suit la présentation de chaque huile essentielle comestible, ses propriétés, vertus et applications culinaires. Et les recettes suivent dans une volonté de garder une alimentation vivante, vous savez, celle dont je vous parlais .
C'est un livre pour débuter mais les recettes sont parfois très ancrées (algues et cru) et un peu abruptes. Ici les recettes sont belles, très riches en aliments vivants (graines germées, graines diverses, laits végétaux, herbes aromatiques fraîches etc…), j’en referais de nombreuses mais pour pouvoir utiliser ce livre avec engouement il faut se lancer dans les vertus thérapeutiques. Et comme elles le citent si bien : « En dépit de son aimable appellation évocatrice d’arômes champêtres ou de parfum de grand luxe, l’aromathérapie ne serait être employée de manière fantaisiste. Ce n’est ni un gadget pour malades imaginaires ou motivés, encore moins une friandise pour petites filles modèles » disait le Docteur Jean VALNET. Et voilà justement, je ne maîtrise encore rien, et mon utilisation n’est que fantaisiste… alors il me fallait plus de détails sur les bases, les précautions, les chemins moins tortueux (et moins dangereux !). Des tableaux récapitulatifs des huiles essentielles, de leurs vertus et applications (culinaires ou autres) sont présents, ainsi qu’un tableau permettant de savoir si unetelle d’entre elles permet des associations pour mets sucrés, salés, boissons ou sauces…très bien vu ! Un historique de l’utilisation des huiles essentielles et une vraie présentation des propriétés et de leur fonctionnement dans l’équilibre émotionnel par l’odorat.


Le livre des CUPILLARD, « Cuisiner avec les huiles essentielles et les eaux florales », a un énorme mérite, c’est celui de nous redonner des précautions d’emploi, comme le premier, mais aussi et surtout un nombre important d’associations. Je parle ici de celles non convenu, il est en effet assez facile maintenant d’associer l’essence d’orange douce avec du chocolat… Un autre point positif consiste à nous donner des techniques pour utiliser les huiles essentielles de manière plus sécuritaire. Il ne faut pas oublier que ces petits liquides, à compter au goutte à goutte sont dangereux, pour certains caustiques ou toxiques (à faible ou importante dose). Ainsi les huiles végétales et les sirops additionnés d’huiles essentielles apparaissent comme un bon remède à tout amateurisme.
Les huiles essentielles sont alors une alternative naturelle à la recherche d’arômes naturels. Les recettes sont belles, non traditionnelles, biologiques et végétariennes, et permettent d’entrevoir que toute personnalisation est possible (avec précaution).

Dans les deux livres nous sommes sensibilisés aux dangers, avec cette volonté de nous inciter à ne prendre que des huiles essentielles biologiques pour cette utilisation buccale particulière (l’utilisation de certains métaux dans la distillation non bio serait inappropriée). Alors s’ouvre à nous une cuisine des sens où chaque plat prend de l’ampleur et permet de renforcer notre plaisir gustatif.
Ainsi les huiles essentielles sont des alliées aux saveurs, des arômes naturels, des explosions odorantes et rétro olfactives, des paysages en bouche et au nez, des trésors de santé (pour ceux qui s’en servent bien) : des alternatives au sucre, au sel, au manque de saveurs, aux incompatibilités digestives (jus d’agrumes et céréales à amidon par exemple) et aussi dans une conception holistique des thérapies concernant les dérèglements alimentaires complexes. Je vous renvois pour les précautions d’usage !

Vous trouverez ici les premières étapes, (lire tout le dossier de Cléa) et passer par le Confit c'est pas gras pour d'autres précieuses infos.

dimanche 29 mai 2011

Privé de quignon


J'ai commencé ce blog (le 4ième) pour diminuer le nombre de recettes de mon blog principal Je Suis Comme Je Suis. Je n'avais d'inspiration que dans l'idée de poser ici comme un tableau de bord de nos assiettes.
Je suis une ancienne gourmande limite goinfre, j'avais envie de devenir gourmet. Je viens aussi avec un passé, une enfance, des restrictions alimentaires importantes, des compensations qui ne l'ont pas été moins. Avec l'arrivée d'un petit être en plus chez nous (notre lutin a 4 ans 1/2), j'ai dû apprendre à faire à manger.
Cela faisait seulement quelques années que je cuisinais et n'engouffrais plus juste pour avoir cette pesanteur dans le ventre, cette sensation d’apaisement, de "calage affectif". Mais avant, je mettais quelques heures pour faire un bon plat: le temps de penser aux ingrédients (limite de les acheter), le temps de trouver mon inspiration dans mes livres de cuisine (qui se sont sacrément accumulés aussi), le temps de trouver les produits et de m'y mettre... C'était alors une cuisine d'amoureuse: une cuisine pour me faire plaisir, pour rendre mon homme en appétence et pour cumuler ce partage.

Mais avec l'arrivée d'un enfant et quelques tolérances au sucre limitées périodiquement, j'ai dû apprendre à cuisiner plus vite, plus "quotidiennement", avec d'autres saveurs moins vite assimilables (une question de palais déformé peut-être, plus envouté jusqu'alors pour le sucré). Je m'évertue depuis bientôt 4 ans à me faire une éducation alimentaire, un apprentissage, un alphabet. J'essaye de me faire un panel d'association, une connaissance des produits.
Je suis incapable de faire des pâtes et du jambon. Je n'aime pas faire à manger, je n'aime pas cette "fainéantise" des saveurs, je n'arrive d'ailleurs pas à l'apprécier au goût. Enfin c'est devenu faux: à force de ne pas en faire, quand elles arrivent avec leur tranche fine rose, les sensations sont redevenues nouvelles et plaisantes. Il me fallait aussi comprendre des produits qui n'étaient pas forcément dans l'alimentation normée: beaucoup, beaucoup de légumes, de fruits, de céréales et de légumineuses avec une envie d'herbes, de plantes sauvages, d'algues, de fleurs, d'épices (presque de moins en moins d'ailleurs) et d'huiles essentielles. Refaire une éducation alimentaire. Prendre les informations là où elles étaient, pas forcément de transmission réelle mais beaucoup de livres pour apprendre sur le tas... sans vraiment de mots ou d'images.
Que c'est long d'ailleurs...
J'avais envie de connaître au moins 4 associations par ingrédients (légumes le plus souvent), soit presque 4 recettes que je pouvais reproduire facilement, presque par réflexe, que je pouvais mémorisé sans peine pour faire mes achats et ne pas passer plus d'une heure à préparer le repas chaque soir. Ce blog m'aide dans ce sens à me retrouver, à aller de l'avant, à exercer cet apprentissage, à en faire une éducation aussi en devant les répertorier, les noter, les reproduire.

J'avais ouvert ce blog pour n'écrire que des recettes. Je n'avais pas d'inspirations sur les textes les accompagnant: ils étaient alors "sans sauce" mais cela suffisait. Mais voilà, j'évolue, je peaufine mes envies et dans celles-ci il y a celles de me créer une éducation alimentaire, une ré-éducation aux goûts. J'avais quelques fois parlé de ce sujet sur mon blog principal. Je reprendrais ici mes réflexions au fur et à mesure (cela ne vous empêche pas d'aller les lire dans leur contexte !).
Je cherche aussi à éduquer aux goût notre petit d'homme. Il est né avec quelques handicaps à ce niveau: vie fœtale pendant un diabète gestationnel dont presque sans sucre et avec peu d'envie à la cuisine alors des plats presque fades et sans saveurs en partage placentaire. Puis l'allaitement a dû être interrompu très tôt, sa saveur a donc été un lait identique tous les jours et toujours sucré et vanillé (même si ce n'était pas les ingrédients principaux sur l'étiquette). Puis il a attendu que je me remette aux fourneaux.
Il aime le pain de mie industriel! Et voilà! Il a été privé de quignon. Non pas que je n'aime pas le pain mais je n'avais pas l'appétence pour faire à manger, prendre plaisir aux courses ou l'ambition de mes envies. Le papa adore le pain mais il était le seul presque à en manger. Alors voilà un des aliments les plus complets sensoriellement qui lui a échappé. Et voilà que des choses molles et presque fades sont réclamées dans ses assiettes.
La culpabilité me prend quelques fois mais je remarque aussi que le loupiot a des sens affinés. Nous avons depuis toujours exercé notre nez: tout petit et pas encore bipède, nous allions humer toutes les fleurs dans les jardins (maintenant au point de reprendre un chemin en fonction du plaisir olfactif d'une fleur sur les bords de route);

puis il était amateur des odeurs de mes thés dégustés (mes billets sont à lire ici), presque addict olfactif comme sa maman. Et puis il a cette puissante aversion pour les produits moins frais: il aime la première fraicheur, ce caractère "cuit dans l'heure".
C'est vrai que moi aussi. J'ai aimé les viennoiseries. Je les aime de moins en moins: j'aime le croissant au beurre extra-frais et cuit moins de 5 heures auparavant. Non, non pas un croissant le soir cuit du matin. J'aime ce beurré et non le côté huileux. J'aime le croustillant de la pâte et le fondant du cœur... surtout pas un croissant mou. Pour le pain, c'est pareil. J'aime le pain du jour, celui à la croute bien croustillante, au craquant clair et presque pétillant. Pas la croûte dure mais celle qui se rompt facilement. J'aime les alvéoles fraiches (de préparation) et tièdes (de cuisson).
Lui n'aime que les gâteaux extra frais. Cette coupe à la dent ou à la main franche. Pas de sécheresse ni de mollesse acceptée.
Il nous faut avoir l'ambition de nos attentes: faire la cuisine du moment, aller le matin chez notre boulanger préféré etc.

Alors oui du pain de mie et du nutell. mais aussi son adoration pour croquer dans les légumes crus, son plaisir aux odeurs, son goût pour le gras souple, enrobant, fort en saveurs et en générosité qu'est le beurre salé et son envoutement pour la préparation d'un poulet entier (pattes, cou et têtes, gésier etc) fourré aux herbes aromatiques! Rien n'est perdu!

samedi 21 mai 2011

Beignets de buglosse aux courgettes guacamolées

Il y a eu très longtemps dans le jardin de ma maman une confusion (et aussi dans son assiette): la buglosse était confondue à la consoude.
Alors maintenant que nous avons bien distingué les deux, nous profitons de la recette de beignets de consoude pour amadouer les autres feuilles aux poils rugueux.

Beignets de buglosse au basilic:
4 à 6 feuilles de buglosse par personne
1 bouquet de basilic
2 petits suisses
50g de farine
2 œufs
1 cuillérée à soupe d'huile d'olive
un peu de bière

Lavez et séchez les feuilles de buglosse. Abaissez les un peu au rouleau à pâtisserie et retirez au besoin les trop grosses nervures. Préparez les paires comme dans la recette de consoude.

Fouettez les œufs, la farine, l'huile et la bière afin d'avoir une pâte coulante et limite couvrante.

Hachez le basilic et mélangez le aux petits suisses. Apposez un peu du mélange sur les nervures d'une première feuille, posez sa binome dessus et ainsi de suite. Baignez chaque composition dans le mélange à beignet et poêlez de suite sur une poêle chaude huilée. Dorez chaque face.

Courgettes guacamolées:
3 courgettes cuites à l'eau auxquelles est rajouté un guacamole pimenté du commerce...

Cake aux oignons et lardons

Allez, avant de partir une petite semaine je vous mets quelques unes des dernières recettes, celles faites souvent pour finir le réfrigérateur. C'était sans compter les recettes savoureuses à souhait trouvées.
Ici de quoi utiliser des lardons et des oignons avec un cake extrêmement moelleux, la recette est celle de Tasca da Elvira: tout simplement parfait.

Cake aux oignons et lardons
100g d'oignons
100g d'échalotes
200g de lardons
4 œufs
1dl de bière (ici blanche)
150g de fromage râpé (emmental et gouda au cumin)
250g de farine
1/2 sachet de levure

Préchauffez le four à 180°C. Mélangez la farine et la levure. Dans un autre bol mélangez l’œuf et la bière. Rajoutez le premier mélange au second.

Mélangez le reste et enfournez dans un grand moule à cake beurré pour 50 minutes.

vendredi 20 mai 2011

Bento d'omelette japonaise aux légumes (dashi maki tamago)

Bon, c'était plus dans l'idée de se faire un pique-nique en plein milieu d'une journée chargée. Nous avons sortis les bento pour le plaisir et avons déjeuné à la maison. L'idée de base était d'utiliser les restes de légumes et au final cela a donné un repas très complet et savoureux.
Mes restes:
- haricots verts et courgettes à la méridionale
- soupe aux milles herbes (faux preboggion): ici très belles fanes de radis et fanes de carottes, shiso, coriandre, persil, mélisse entre autres...

D'où l'idée de donner une saveur plus piquante en ajoutant des oignons nouveaux et la douceur d'une omelette japonaise.

Omelette japonaise (dashi maki tamago):
4 œufs
10dl de dashi
1 pincée de sucre
2 cuillerées à soupe de mirin

Mélangez le tout et sur poêle chaude huilée de sésame, faite une très fine couche, roulez-la sur le côté. Remettez une fine couche et roulez le rouleau déjà fait dessus etc jusqu'à la fin.
Vous ne me comprenez pas, bon allez pour vous voici une vidéo (sorti d'un blog très bien soit dit en passant):


Pour les légumes, mélangez le tout et rajoutez 3 oignons nouveaux, tiges ciselées et bulbes hachés.

Dégustés ici avec un thé vert, des pois cassés séchés au wasabi...

Salade d'endives au wakame, piquante et douce

Voici une petite marinade pour apporter une ampleur à la saveur des endives. L'algue wakame et le gingembre apporte du iodé et du piquant tout en conservant une douceur avec la pomme et le miel. Dommage pour une meilleure photo il n'en restait plus !

Salade d'endives
4 endives
1 grande tige de wakame sèche
du shoyu
1 cuillerée à soupe de miel
1 gousse d'ail
1 morceau de gingembre
1 pomme
1 cuillerée à soupe d'huile de noix ou de sésame (ici une alliance de 5 huiles: noix, sésame, colza, chanvre et olive)

Faites trempez la wakame dans de l'eau tiède. Epluchez et emincez l'ail, râpez une partie du gingembre épluché et coupez en fines lamelles le reste. Epluchez la pomme et coupez la en fines lamelles. Mélangez tous les ingrédients sauf les endives.

Au dernier moment, coupez en fines lamelles les endives et mélangez le tout.

Muffins aux cranberries

Allez encore un essai pour le lutin qui désespérément refuse les gâteaux (ou les goûters) plus d'une journée (ou pire quand elle commence à rancir). Il lui faut de la fraicheur et une non-répétition. Alors là aussi les muffins le jour J ont été dévorés, le lendemain boudés.

Muffins aux cranberries:
pour 6:
1 œuf
50g de beurre mou
115g de cranberries
2 cuillerées à soupe de sucre
1 sachet de sucre vanillé
5 cuillerées à soupe de farine
4 cuillerées à soupe de lait
1/2 sachet de levure
1 pincée de bicarbonate de soude
sel

Préchauffez le four à 180°C.

Mélangez le beurre, les sucres en pommade. Ajoutez l’œuf et le sel puis le lait.

Mélangez la farine, la levure et le bicarbonate de soude et mélangez à l'autre mélange délicatement. Puis fouettez énergiquement. Rajoutez les cranberries.

Remplissez dans 6 moules et enfournez 12 à 15 minutes. Attendez 5 minutes avant de les démouler.

jeudi 19 mai 2011

Barres tendres aux céréales pour A. et petites boules énergétiques pour randonnées

Bon ben voilà, il me faut ressortir les recettes de dans les placards (ou des liens internets). Envie de marcher, envie de nature, envie de saveurs dans la poche des manteaux pour partir dans la nature...
Il a suffit qu'une invitée mange à nouveau des cranberries séchées par petites poignées (elle se reconnaitra) pour que ce cadeau gourmand des fêtes de fin d'année revienne. Le lutin avait préparé des barres tendres aux céréales et à la guimauve et avait offert à tous nos convives une petite assiette gourmande. Nous avions suivons la recette de Claudia.

Nous avions fait cette version avec du riz soufflé trouvé en magasin bio. Il ne convenait pas à mes attentes: il avait ce côté gonflé et caoutchouteux du pop corn. Je referais la recette avec énormément de plaisir dès que je retrouverez du riz soufflé croustillant du style Rice krisp.s mais les autres ont eu l'air ravis. Aussi, je préfère les brisures de flocons d'avoine dans cette recette (style Quak.r) et non les beaux flocons (un peu plus épais) des paquets bio.

Barres tendres aux céréales:
1 gros paquet de guimauve (environ 40 unités)
1/4 tasse de beurre mou
1 cuillérée à soupe de miel
3 tasses 1/2 de riz soufflé
1 tasses 1/2 de flocons d'avoine
1/4 de tasse de sésame
1 tasse de cranberries
1/2 tasse d'amandes

Je vous laisse suivre les étapes, mélanges A et B, avec la recette originale.
Pour ma part j'ai haché consciencieusement mes amandes à la main.

*********
Cette seconde recette est une boule d’énergie crue qui me tentait pour mes randonnées dans Paris (on va dire plutôt balades en ce moment, cela fait longtemps que je n'ai plus passé 3 heures à marcher de manière dynamique dans Paris, au revoir traversée horizontale ou verticale de Paris). Je l'avais préparé juste avant de ma coincée le dos.. et de connaitre une rechute de santé me clouant au lit. Alors ses pieds sont un grand moment (nous sommes tous les trois debout, prêts à tout...).

La recette est celle de Kecily dont le livre "Secrets d'endurance : Barres, boissons et recettes maison" (de Kecily ET Kristof BERG)me fait saliver en attendant que ma forme soit apte à reprendre mes envies de nature (et que mes formes ne m'empêche pas de parcourir les chemins balisés ou non).


Palais d'endurance (boule énergétique):
1 carotte
4 dattes medjol
8 noix de cajou
5 à 6 cuillerées à soupe de flocons d'avoine
1 peu de poudre de cacao (cru ou sucrée ou...)
un peu de cannelle

Je vous laisse suivre la recette originale en sachant qu'elle ne prend pas plus de 10 minutes. Le résultat est un palais bien consistant et très très savoureux.

De quoi avoir envie de repartir.

mardi 17 mai 2011

Peperonata, poivrons doux à l'étuvée

Bon c'est vrai qu'il me faut maintenant préparer des poivrons (rouges bien-sûr, les autres ne m'inspirant pas du tout) en retirant la peau. Alors oui, je les grille et retire la peau noircie après mais ces derniers temps cela ne me suffisait plus... à l'huile d'olive oui... bon. J'avais besoin de les goûter autrement, ici ils prennent une saveur encore plus douce et leur goût est rehaussé par l'herbe aromatique.

Peperonata:
3 poivrons rouges
1 cuillerées à soupe d'huile
huile d'olive
2 oignons rouges
du thym frais

Épluchez les poivrons rouges avec un économes. Retirez les membranes blanches et les graines à l'intérieur. Faites des lanières de 1 cm (un peu moins large que moi).

Épluchez et coupez en rondelles les oignons. Faites les revenir dans l'huile d'olive. Ajoutez les lanières de poivrons rouges et le thym. Faites suer quelques minutes et diminuez le feu, rajoutez un fond d'eau et laissez mijoter une quinzaine de minutes.

N'hésitez pas à rajouter un peu d'eau pour que cela ne fonde pas. Au dernier moment versez le mile, mélangez et servez chaud ou froid.

dimanche 8 mai 2011

Salade de lentille, céleri-branche et herbes

J'ai beau avoir un superbe auto-cuiseur de riz et légumineuses (merci frérot et belle-soeurette!), j'ai encore du mal à préparer mes légumineuses autrement que pour un plat quand je reçois. Sinon, une certaine fainéantise me prend (et peut-être aussi l'idée de déplacer encore plus toute ma petite cuisine me laisse perplexe).
Alors oui, j'utilise des boites de légumineuses. A bientôt mes légumineuses germées et juste ébouillantées, au revoir mes hoummous de pois chiches germés. Bon, pas d'inquiétude, ces moments de test (parce que souvent le résultat ne me convient pas) reviennent par période, par ce que l'envie est trop forte.
Aujourd'hui je souhaitais une salade où l'ingrédient principal serait le céleri-branche mais pour que tous nous l'apprécions (les hommes ont encore quelques réticences), j'ai un peu accentué les quantités de lentilles vertes cuites.

Salade de lentilles, céleri-branche et herbes
1 boite 400g de lentilles vertes cuites
4 branches de céleri-branche
1 carotte
4 anchois
une cuillérée à café de câpres
1 échalote
2 gousses d'ail
persil
ciboulette
huile d'olive
vinaigre de xérès

Rincez et égouttez les lentilles cuites. Effilandrez les tiges de céleri et hachez-les. Épluchez la carotte et hachez la finement. Épluchez l'ail et l'échalote, puis hachez avec les câpres et l'anchois.
Ajoutez l'huile et le vinaigre puis en grande quantité les herbes.

vendredi 6 mai 2011

Soupe crue de concombre et poire (ou smoothie)

Il ne reste plus grand chose dans le réfrigérateur. Peu de légumes à dispositions mais beaucoup de céréales qui avec ce temps chaud ne m'inspirent pas de recettes. Pas envie de rester dans la cuisine, envie de fraicheur, de salade, de douceur... de rapidité.
Pour le petit lutin, j'avais envie d'une soupe crue toute douce, rien de mieux que d'y mettre des ingrédients qu'il aime et d’affirmer la saveur avec un légume plus corsé. Je l'ai appelé soupe mais c'est aussi comme un smoothie, en plus épais, comme une crème de légumes. Le côté mousseux est garanti avec la poire et le concombre!

Soupe crue de concombre, poire et céleri-branche:
1/2 concombre
1 poire mûre
1/2 branche de céleri

Épluchez et épépinez la poire. Retirez une bande sur deux de peau du concombre. Coupez en petits cubes la branche de céleri.

Mixez le tout en rajoutant un peu d'eau.

mercredi 4 mai 2011

Compote crue de pommes et framboises

Voilà une autre manière d'apprécier la pomme crue (depuis que croquer dedans "à la sauvage" ne me plait plus autant): en faire une compote crue.

J'avais depuis quelques temps vue cette idée de compote sur des sites végétariens, végétaliens ou crudivores. J'avais été tentée par celle de Julie de Tout cru dans le bec (suivre le lien pour belle mise en bouche des compotes crues et des astuces) mais là, à l'inverse de la passer en blender, je l'ai râpée. Alors oui, la texture n'est pas celle d'une vraie compote mais la sensation reste très douce. J'ai choisie des framboises surgelées parce qu'elles se présentent en grains de framboise souvent, cela donnait un meilleur aspect et ne liquéfiait pas la compote tout de suite tout en la sucrant plus intimement. Et le résultat est moins rose!

"Compote" crue de pommes et framboises
par personne
1 pomme
1 peu de jus de citron
1 cuillérée à coupe de framboise (congelée)

Épluchez (au besoin) la pomme et retirez le trognon et les pépins. Râpez-la (même le lutin s'y met), aspergez d'un peu de jus de citron, mélangez délicatement.

Rajoutez les framboises, mélangez délicatement et servez aussitôt!

mardi 3 mai 2011

Scones aux cranberry

Et me voilà recherchant encore de quoi remplir l'estomac de la famille au petit-déjeuner. Le papa n'est pas difficile: un peu d'industriel ou du bon pain et une bonne confiture et le tour est joué. Le lutin se contenterait volontiers de pain de mie industriel avec du nuttel. , mais voilà moi qui n'aime pas vraiment les produits industriels, l’association de ces deux produits aux graisses pas super belles et aux sucres qui ne le sont peut-être pas moins me donne des envies de cuisiner.
Alors je reprends ma recette de scones: une victoire... enfin mitigée. Notre petit d'homme de 4 ans 1/2 est un sacré chenapan. Le jour même il s'est rué dessus... le lendemain il n'en voulait plus. Et c'est souvent le cas: il est très très attaché à la première fraicheur, à l'odeur sortant du four aussi, au juste dosage de moelleux et de sec.

Il n'empêche, je lui en referais la semaine prochaine, na!

Scones aux cranberry
(une dizaine)
250g de farine
1 grosse poignée de cranberry secs
1/2 sachet de levure chimique
1/2 cuillerée à café de bicarbonate de soude
50g de beurre
10g de sucre en poudre
6 cuillérée à soupe environ de lait
plus un peu de lait

Préchauffez le four à 220°C. Mélangez le sec (sans fruits) et incorporez le beurre mou, rajoutez le lait petit à petit jusqu’à obtenir une pâte bien homogène et rajoutez les fruits secs.

Abaissez la pâte sur une épaisseur de 1.5 cm environ et découpez à l'emporte pièce si possible crénelée et de 5 cm de diamètre environ.

Mettez sur une tôle beurrée et farinée ou mieux sur un papier sulfurisé. Badigeonnez le dessus de lait et enfournez entre 5 et 10 minutes (attention dès qu'ils sont dorés, ils sont trop secs!)

Dégustés avec du beurre ou encore mieux une confiture de gingembre épicé écossais et un darjeeling, ils sont à croquer!

Rencontre entre la Belgique et l'Italie autour de l'endive au jambon

Et voilà un plat de mon enfance revisité. Ah, j'en ai mangé de l'endive au jambon, un vrai cauchemar jusqu'à mes 12/13 ans où j'ai enfin apprécié la saveur amère de l'endive cuite. Encore heureux ma grand-mère maternelle mettait aussi quelques bananes en turban de jambon de temps en temps parmi les chemisées au goût fort.
Après j'ai dégusté ce gratin sans crème et sans fromage mais je cherchais encore une manière de les préparer au mieux. J'ai trouvé deux manières d’accommoder ces endives au jambon: celle d'Amélie NOTHOMB (oui vous avez bien lu, je vous en parlerais une autre fois) et la suivante un peu italienne.

Endives au jambon presque italiennes
pour 2 personnes
3 belles endives bien blanches et jaunes
3 belles tranches de jambon cru
2 belles courgettes
échalote
ail
romarin
1 brique de soja cuisine
huile d'olive
(ne rajoutez pas de sel: le jambon et le jus en sont pourvu)

Faites blanchir les endives dont toute trace brune et coupe du tronc ont été éliminés dans de l'eau bouillante un peu salée et ce pendant 10 minutes.

Faites revenir dans une poêle avec de l'huile l'échalote, l'ail, le romarin. Rajoutez les courgettes avec peau coupées en petits cubes et faites suer quelques dizaines de minutes.

Égouttez les endives, coupez les en deux sur la longueur et mettez les dans un plat à gratin coupe vers le bas et en quinconce. Dessus poser le jambon et versez les courgettes.

Mélangez le soja cuisine avec un peu de jus de cuisson des endives. Ajoutez au gratin. Enfournez dans un four chaud à 200°C pendant 20 à 35 minutes en rajoutant une ou deux fois un peu de jus de cuisson.