mercredi 30 décembre 2009

Papillon de dinde aux poires ou parties carnées des volailles

Une autre manière de cuisiner la dinde. Je l'ai faite avec de l'escalope, cela aurait été mieux avec un filet papillon (double filet avec la peau les rattachant).


voici d'ailleurs un schéma (n'hésitez pas à lire le lien source dans lequel vous trouverez les différentes parties carnées des volailles)

Filets de dinde rôtie aux poires:
Pour 2 personnes:
2 escalopes (ou un beau filet, la moitié du papillon)
2 poires
1 cuillérée à soupe d'huile d'olive
1 bouquet d'estragon
du thym
2 gousses d'ail
1 échalote
1 cuillérée à soupe de vinaigre balsamique
sel poivre

Préchauffez votre four à 160°C. Pelez les poires et enlevez le trognon. Coupez les en lamelles épaisses dans le sens de la longueur. Mettez-les dans un saladier avec l'huile, l'estragon émincé, le vinaigre, le thym et l'échalote et mélangez.

Ouvrir le papillon, poivrez et salez-le des deux côtés. Farcissez de poires et roulez-le avec la même grosseur tout le long. Si vous faites avec des escalopes, mettez-en une dans un plat allant au four, garnissez de poires, remettez l'autre dessus.

Et enfournez, 30 minutes environ pour les escalopes, 1h à 2h pour le papillon. Vingt minutes avant la fin de cuisson, tournez l'ensemble escalopes/poires de l'autre côté en mettant le reste de poires au fond du plat... et les gousses d'ail.

Recette largement inspirée d'une de Louis-François MARCOTTE.

jeudi 24 décembre 2009

Carpaccio d'orange à la gelée de thé "Je t'aime" de Thé O D'or

Une autre douceur avec une infusion de thé qui a déjà servi à pocher les poires (soit un thé très parfumé, au goût de gâteau).


Carpaccio d'orange à la gelée de thé" Je t'aime"
pour 2 personnes
1 orange
2 grammes d'agar agar
1 bol de thé infusé

Pelez à vif l'orange et faites des tranches horizontales très fines en essayant de garder au maximum le jus. Dans un petit moule, posez une couche d'orange.

Délayez l'agar agar dans le thé et montez le tout en température. Aux premiers frémissements, comptez 30 secondes. Coulez le liquide sur les oranges puis rajoutez le reste des tranches d'orange.

Laissez à température ambiante jusqu'à complet refroidissement et ensuite mettez le au réfrigérateur.

Poires pochées au thé "Je t'aime"

Une petite douceur simple comme bonsoir.... poires pochées dans du thé très aromatisé, "Je t'aime" de Thé O d'or, aux fortes saveurs de macarons et d'amande... cela donne un dessert extra léger et pourtant chaleureux comme un gâteau.


pour 2:
2 poires pas trop mûres
1 cuillérée à soupe de thé "Je t'aime" de Thé o d'or
de l'eau
1 cuillérée à café de sirop d'agave

Mettez le thé dans une grande boule à thé. Infusez le thé dans l'eau bouillante pendant 2 à 3 minutes. Pochez les poires épluchées et coupées en 4 dans la longueur dans l'infusion pendant quelques minutes, la poire doit restée ferme mais être tendre à la pointe du couteau. Gardez le liquide pour une prochaine utilisation, le lendemain.

Sortez les immédiatement et arrosez de sirop d'agave.

mardi 22 décembre 2009

Riz risoté au dukkah, poivron rouge et crevettes

Quelques soirs de fatigue, un riz devenant risotto goutteux avec le parmesan et les amandes et parfumé avec les herbes de provence du dukkah.


Riz risoté au poivron rouge, crevettes et dukkah:
1 bol de riz blanc cuit
1 poivron rouge
1 bol de crevettes décortiquées
1 reste de dukkah
1 jus de citron

Émincez le poivron rouge et faites le suer dans un peu d'huile d'olive, rajoutez les crevettes et faites cuire quelques minutes. Au dernier moment, rajoutez le riz et le dukkah, servez aussitôt avec le jus de citron.

Pommes chamallow ou au four

Un petit délice, venu tout droit de Monotarcie... des pommes pommallow, moitié pomme au four, moitié chamallow...
un petit peu d'épluchage (avec les épluchures qui partent dans la nourriture des oiseaux l'hiver), du taillage précis et un four chaud (180°C), pendant une dizaine de minutes.

A déguster chaud ou tiède!

samedi 19 décembre 2009

Glaner les pieds dans l'eau

« Glaner sur les côtes de Bretagne, Vendée, Charentes, Gironde » de Bernard BERTRAND, illustré par Pascal LE ROC’H m’a été conseillé par Colibri (spécialiste de cueillette de plantes comestibles et sauvages et, autre corde à son arc, amatrice de sa Bretagne).
Ce livre se répartit en tranches de milieu en fonction de la salinité et de l’immersion dans la mer. L’estran est la zone de balancement des marais, il peut être rocheux, vaseux ou sableux. Au-delà de l’estran : plage, dune, falaise et roche. Les marais côtiers. Pour chaque milieu, une présentation de très nombreux spécimens est offerte en double page avec la spécificité, un peu d’histoire, comment le reconnaitre, quand et comment le récolter et comment le déguster.
Parce que oui, sous des dehors de livre accompagnant le randonneur amoureux de la nature, c’est aussi un livre d’accommodements gustatifs des produits sauvages. Les algues, les mollusques, crustacés ou gastéropodes de l’océan Atlantique, les plantes le plus près des côtes ou des marais.

Cela offre de nombreuses autres perspectives à une balade sur la côte sauvage. De quoi, avec éthique et respect de l’environnement en suivant quelques commandements, se nourrir toutes l’année rien qu’avec ce que la nature nous offre à notre porte : locavore et glaneur. Mais il offre aussi d'autres découvertes, de la collecte des bois flottés aux coquillages pour la décoration, à une proposition d'alguier extrêmement tentante, et quelques portraits de métiers et d'hommes de terrain: paludier, restaurateur avec les algues, décorateur et bijoutier, ornithologue, éducateur ou historien...




Courgettes paresseuses du Temple Zen de la Falaise verte

Un accompagnement savoureux et une odeur très miellée (même s'il n'y a pas de sucre, ni de miel dans la recette). Serait-ce les olives noires en cuisant ? Alors une recette très facile à base de courgettes, elles seront al dente sans être trop crues... sublimes. La recette est issue du livre recommandable " Les saveurs du zen, la cuisine végétarienne au temple zen de la falaise verte" de Taïkan JYOJI et Françoise DYE.

Courgettes paresseuses du Temple Zen de la Falaise verte juste un peu modifiées
1kg de courgettes
20g de farine de riz complet
10 grammes de farine blanche de blé
1 cuillérée à soupe d'huile d'olive
1 poignée d'estragon
1 très grosse poignée d'olives noires

Coupez en cubes moyens les courgettes et en 4 les olives noires dénoyautées. Ciselez l'estragon et mélangez tous les ingrédients à la main dans un grand saladier.
Enfournez à four préchauffé à 200°C pendant 20 minutes environ. A l'odeur sucrée vous saurez que c'est prêt.

Du bio pour les enfants, encore des idées

Je reprends peu à peu les billets culinaires de mon blog principal. Pas les recettes, sauf si je les refais avec une photo plus appétissante, plus inspirée ou plus conforme à une vraie photographie culinaire. Je reparlerais d'ailleurs de ces femmes (et hommes) qui me donnent envie de cuisiner rien que par leurs photos. Donc pas les recettes qui apparaissent dans l'index des recettes.
Je reprends ma bibliothèque culinaire pour lui offrir plus de visibilité.

J'avais parlé de ces deux livres quand je ne savais pas gérer l’intendance des repas. C'est un peu toujours le cas, le lutin de 3 ans a souvent un petit appétit et mes menus ne lui donnent que rarement envie, sauf s'il met la main à la pâte.
J’aime toujours cuisiner mais je n’aime pas faire à manger avec fréquence, par répétition, sans temps… et question organisation il y a toujours un sacré manque, quoique je me soigne. Alors en plus quand il faut faire manger un loupiot, pas vraiment cobaye (comme je pourrais considérer chaque convive autour de la table), j’ai des fois beaucoup de mal.


Parce qu’aussi mes ingrédients sont quelque fois différents et difficiles à adapter à un carnivore ou à un enfant, j’ai quelques petits livres à usage régulier :



« 100 recettes pour booster l’intelligence de votre enfant » de Nicola GRAIMES avec beaucoup de diététique mais surtout beaucoup de recettes alliant légumineuses, graines, fruits secs, céréales. La tendance est assez flexitarienne (moins de viande quoique beaucoup de recettes soient proposées avec des protéines animales et leurs substituts).

Vous aurez les éléments nutritifs bénéfiques de la grossesse à l’enfance avec les besoins différenciés : vitamines, glucides, lipides, protéines etc… et les produits en eux même à privilégier. Entre le corps du texte et les très, très nombreux encarts avec des précisions sur un produit, une alliance, une mise en garde, vous aurez encore plus de bonnes pistes pour reprendre des idées de menus en alimentation vivante et aussi des conseils en organisation.

Les recettes sont nombreuses pour tous moments de la journée : en-cas, petits-déjeuners, déjeuners, pique-niques, diners, week-end, boissons avec à chaque fois une indication de l’aliment mis en valeur.




« Recettes BIO pour mes enfants » d’Anne BRUNNER
, auteure du blog Blogbio. Une belle part pour les tous petits. De très bons conseils pour les parents pressés, en organisation et choix. En plus les recettes sont très belles, pour les fêtes, pour faire aimer les légumes avec de vraies prises de risques et ingrédients particuliers : agar-agar, laits végétaux, purée d’oléagineux et algues par exemple. Lisez donc chez Cléa, elle en parle très bien.

mardi 15 décembre 2009

Dukkah australien pour l'apéritif

Je ne connaissais pas le Dukkah, ce mélange d'épices et de fruits à écales. Et loin du Dukkah egyptien à base de noisettes, j'ai porté mon dévolu sur celui australien présenté par Gontran CHERRIER ....

un morceau de très bon pain rompu, de l'huile d'olive de première qualité et un trempage en règle dans le mélange....

Dukkah australien:
1 cuillérée à soupe de graines de sésame
1 cuillérée à soupe de parmesan reggiano
1 cuillérée à soupe d'amandes
2 cuillerées à café d'herbes de provence
le zeste d'un 1/2 citron

Faites griller à sec le sésame et les amandes. Mixez et rajoutez le parmesan, les herbes de provence et les zestes de citron.

.... bien sûr j'aurais préféré le pain fait par Flo Makanai...

dimanche 6 décembre 2009

L'art de boire la soupe

Mais bien sûr une soupe bue chaude au bol, le nez dans ce" cône" d'effluves de saison, les doigts chauds avant même que la gorge se réchauffe...


"Et puis, boire une soupe directement au bol est un plaisir à rétablir dans les règles du savoir-vivre. On ressent d'abord le plaisir de la chaleur dans les mains. Les lèvres, elles, apprécient le contact de la céramique. Les papilles gustatives, enfin, peuvent recevoir à l'endroit le plus réceptif de la langue toutes les saveurs - le dos de la cuillère masque cette partie de la langue, faisant passer la nourriture au fond de la gorge qui, elle, n'a pas de papilles."
(extrait de "L'art de la frugalité et de la volupté" de Dominique LOREAU)

vendredi 4 décembre 2009

Veau à la pizzaiolo (remplace la pâte)

Je n'ai pas l'habitude de cuisiner la viande, j'y arrive quelques fois par des détours exotiques et je m'y mets souvent pour les invités non fléxitariens.
Et voici une recette italienne qui va prendre ses marques chez nous assurément. L'avantage est que la viande prend la place de la pâte à pizza et permet toutes les garnitures.


Veau à la pizzaiolo:
pour 2 personnes:
2 tranches de veau coupées fines
1 petite boite de tomate pelée ou en cubes
1 boule de mozzarella (si possible de bufflonne bien-sûr)
1 cuillérée à soupe d'herbes de provence ou mieux d'origan
3 gousses d'ail
de l'huile d'olive

Faites fondre l'ail émincé dans l'huile d'olive, rajoutez les herbes et les tomates et laissez "compoter" pour que le jus épaississe. Rajoutez les tranches de veau et cuisez consciencieusement le premier côté. Tournez les tranches, mettez la tomate sur elles et coupez la mozzarelle en 4, deux tranches sur l'une, deux sur l'autre. Si votre veau est fin la cuisson idéale se voit lorsque commence à fondre la mozzarella, si les tranches sont épaisses attendez encore un peu.

mercredi 2 décembre 2009

Gâteau aux pommes, tofu soyeux et yuzu

Voici une autre version du gâteau ashkénaze aux pommes que j'aime tant avec des ingrédients un peu différents et surtout moins d'oeuf (1 au lieu de 4), la saveur du yuzu (agrume coréen entre le citron et la mandarine) offre aussi une belle saveur.


Gâteau aux pommes influence ashkénaze et biologique
6 pommes
Jus d’1.5 citron
1 œuf
100g de sucre + 1 cuillérée à café
140g de farine
200g de tofu soyeux
2 cuillerées à soupe de beurre
1 cuillérée à soupe de cannelle
1 cuillérée à soupe de gelée de yuzu avec écorce


Epluchez les pommes, les coupez en lanières et plongez-les dans un grand saladier plein d’eau citronnée (jus d’1/2 citron). Egouttez-les. Préchauffez le four à 180°C.

Séparez le jaune du blanc d’œuf. Mélangez énergiquement le sucre et le jaune, rajoutez le reste de jus de citron et petit à petit la farine. Rajoutez le tofu soyeux et mixez. Incorporez le yuzu. Montez en neige le blanc d’œuf. Incorporez les blancs soigneusement au mélange.

Dans le moule à gâteau (beurré et fariné), mettez la moitié du mélange pour la première couche, la moitié des pommes en couche, puis re-mélange et enfin pomme comme sur le haut d’une tarte. Avec un pinceau, beurrez le dessus avec le beurre ramolli. Saupoudrez de la cuillérée à café de sucre et de la cannelle. Enfournez entre 45 minutes et 1 heure (le dessus doit être doré mais pas grillé).

Mousse de potimarron au chocolat

Un petit dessert assez mousseux où le potimarron reste presque inaperçu. La consistance elle rappelle qu'il n'y a pas que du chocolat, c'est plus dense mais le mélange est savoureux.


Mousse de potimarron au chocolat:
1/2 potimarron
100g de chocolat
2 cuillères à soupe de crème de soja
200g de tofu soyeux
1 cuillérée à soupe de sirop d'agave
1 gousse de vanille
1 sachet de sucre vanillé

Mettez à cuire le potimarron avec sa peau à la vapeur ou à l'eau. Faites fondre le chocolat dans la crème de soja. Dès que le potimarron devient bien mou, égouttez-le (si cuit dans l'eau), rajoutez le chocolat fondu, le sirop d'agave, le sucre vanillé, mélangez.

Rajoutez le tofu soyeux et mixez le tout. Laissez refroidir à température ambiante. Réservez au réfrigérateur entre 2 heure et 1 journée.

lundi 30 novembre 2009

Index par types d'aliments

Ce blog s'est ouvert pour désencombrer mon blog principal Je Suis Comme Je Suis, lui retirer les recettes, lui retirer cette procédure en cuisine. J'y laisse des petits goûts, des saveurs, des impressions olfactives de cuisine aussi mais il est bon de répertorier ailleurs ce qui arrive dans nos assiettes.
J'ai ouvert ce blog aussi pour répondre à une autre demande: celle de varier au maximum mon alimentation et lui donner des repères. Par exemple retrouver une recette que la famille a aimé. Par exemple aussi ne plus prendre une heure à chaque fois pour accommoder un poisson, pour trouver les alliances de saveurs.

Ce n'est en rien un blog sublissime de recettes, de découvertes, de saveurs sophistiquées ou de merveilles de technicité. Ce n'est juste qu'un livre ouvert pour mieux me retrouver, pour aussi faire un point sur mon alimentation.
C'est un point de départ aussi vers une plus grande pérennité dans mes choix (alimentation vivante quotidienne) ainsi qu'un début de chemin vers une autre façon de m'alimenter... plus sereine, moins compulsive, loin des régimes et pourtant amenant à terme une reprise en main de ma corpulence, de mon bien-être.

C'est pourquoi les index sont si "différents".

Vous trouverez dans le "type d'aliments" les grandes sous-catégories de produits:
- les légumes (qu'elles soient racines, feuilles, gousses, -fruits, tubercules, bulbes ou tiges)
- les protéines végétales (tofu, seitan, tempeh ou encore herbes sauvages très protéinées mais aussi tofu soyeux présent dans les desserts)
- les viandes (de toutes espèces)
- les poissons ou fruits de mer
- les légumineuses (tous les légumes secs)
- les fruits
- les céréales
- les oeufs

Halava de betterave rouge aux pistaches crues

La betterave rouge dans un autre dessert délicieux... mon homme n'a pas trouvé l'ingrédient employé!

Halava de betterave rouge et carotte
3 grosses betteraves cuites
1 carotte
1 noix de beurre
1/4 litre de lait
1 cuillérée à soupe de sirop d'agave
1 grosse poignée de pistaches crues et non salées

Mixez les betteraves et râpez la carotte. Mettez-les dans une casserole à fond épais avec le beurre quelques minutes en tournant bien. Rajoutez le lait et le sirop d'agave. Continuez la cuisson en mélangeant très régulièrement pour que le mélange ne colle pas jusqu'à complète absorption du liquide. Le mélange doit changer de couleur et se détacher nettement des parois (presque graisseux). Comptez 20 minutes environ.

Rajoutez les pistaches, mélangez et mettez la pâte dans un plat avec 1 à 2 centimètres d'épaisseur. Laissez refroidir à température ambiante puis mettez le tout au réfrigérateur pendant environ 2 heures. Le jour même, le mélange est encore pâteux, le lendemain vous pourrez le couper en part.

samedi 28 novembre 2009

Ce diable de mochi, se dit le chat... de SOSEKI

Voilà un hommage à un livre que je relis avec grand plaisir « Je suis un chat » de Natsume SOSEKI. Ce long extrait brosse le tableau d’un chat qui se débat avec ce diable gluant (mochi) : si vous n’êtes pas fan du comportement félin et non curieux de ce met japonais…passez votre chemin…sinon arrêtez vous un instant : vous aurez le droit à un peu d'humour et quelques réflexions philosophiques…

*source SHOTEI

"Le morceau de mochi que j’ai vu ce matin est toujours là, avec les mêmes couleurs, collé au fond du bol. Je dois avouer que je n’ai jamais encore mangé de mochi. Il a l’air bon, et cependant il me met légèrement mal à l’aise. J’écarte de ma patte avant les légumes qui le recouvrent et je m’aperçois que mes griffes deviennent gluantes à son contact. Son odeur est celle du riz que l’on transfère de la marmite dans la boîte où l’on met pour le servir. Je regarde autour de moi, hésitant à le manger. Par chance, ou peut-être pour mon malheur, personne ne vient. La bonne, O-San, joue au volant, son visage indiquant qu’elle se moque de savoir si nous sommes à la fin de l’année ou au printemps. Dans une pièce du fond, les enfants chantent « que dis-tu, petit lapin ? » C’est maintenant ou jamais. Si je laisse fuir cette chance, il me faudra vivre jusqu’à l’année prochaine sans connaître le goût de ce qu’on appelle mochi. Tout chat que je suis, je comprends à cet instant une vérité profonde : l’occasion fait le larron. A vrai dire, je n’ai pas tellement envie de manger du zoni, et même, plus je regarde ce qui se trouve au fond du bol, plus je me sens mal à l’aise. Maintenant cela me dégoutte. Si O-San ouvrait la porte de la cuisine, j’abandonnerais le bol sans aucun regret et je ne me soucierais plus du zoni jusqu’à l’année prochaine. Mais voilà, personne ne vient, j’ai beau prendre tout mon temps, personne ne vient. Et je sens malgré tout quelque chose m’inciter à manger. Tout en contemplant l’intérieur du bol, je prie pour que quelqu’un se montre vite, mais personne ne vient. Il me faut donc manger du zoni. Enfin, faisant porter tout mon poids sur le bol comme pour y tomber, je plante mes dents fermement dans un petit coin du morceau de mochi. Avec la vigueur que j’ai mise à mordre, j’aurais dû pouvoir couper presque n’importe quoi, mais à ma stupéfaction, mes dents restent immobilisées quand je tente de retirer ma prise ! J’essaie de mordre plus profondément, mais je ne peux plus remuer les mâchoires. Je me rends alors compte que les mochi sont des démons, mais il est déjà trop tard. Comme un prisonnier dans un marécage se débat pour en sortir, plus je mords, plus ma bouche devient lourde, et plus mes dents sont progressivement enserrées. Elles ont bien prise sur le mochi, mais celui-ci ne cède pas et je ne peux plus rien faire. L’esthète Meitei a fait un jour observer à mon maître qu’il est insondable : c’est un sage remarquable. Ce mochi est aussi insondable que mon maître. Je peux mordre et mordre, cela n’a pas de fin, comme la division de dix par trois. J’arrive à une deuxième vérité profonde dans ce tourment : « Tout être vivant peut pressentir par intuition si une action est approprié ou non ». J’ai déjà découvert deux vérités, mais le mochi qui m’emprisonne en retire tout le plaisir, il happe mes dents qui me mettent au supplice comme si on les arrachait ; si je ne me hâte pas de couper ce morceau, O-San va arriver et les enfants, qui semblent avoir fini leur chanson, accourront certainement à la cuisine. Au comble du martyre, je secoue ma queue en tous sens, je dresse et couche mes oreilles, mais tout en vain ; d’ailleurs, ma queue et mes oreilles n’ont aucun rapport avec le mochi et je renonce quand je m’aperçois que je les agite en pure perte ; à la longue, je conclus que la seule chose à tenter est de repousser le mochi avec mes pattes de devant, et je donne d’abord quelques coups de ma patte droite près de ma bouche, mais le piège qui me retient ne se relâche pas pour si peu, je presse alors ma patte gauche et je décris des cercles furieux avec ma tête, en prenant ma bouche comme centre, mais cette danse ne suffit pas à conjurer le démon. Puis je me dis que la patience s’impose et j’appuie alternativement à gauche et à droite ; mes dents restent toujours collées dans le mochi. « Ah, ça suffit ! » m’emporté-je, et j’utilise mes deux pattes ensemble. A mon grand étonnement, je réussis à me tenir sur mes pattes de derrière, avec la vague impression de ne plus être un chat. Mais cela n’a aucune importance dans ma situation et, prenant la résolution de lutter jusqu’à ce que ce diable de mochi lâche prise, je me racle le visage dans tous les sens. L’agitation furieuse de mes pattes de devant me fait parfois perdre l’équilibre, que je dois rattrapper avec mes pattes de derrière, et je ne peux pas rester sur place ; je parcours ainsi toute la cuisine en bonds désordonnés. Modestie mise à part, j’arrive fort habilement à rester dressé sur deux pattes. Une troisième vérité m’illumine brusquement : « La nécessité rend ingénieux, c’est une grâce du Ciel. » J’ai été élu pour recevoir cette grâce, et je me débats toujours aussi violemment avec le mochi lorsqu’il me semble entendre un bruit de pas à l’intérieur de la maison."

Tofu à l'oeuf brouillé de petit-déjeuner

J'ai toujours aimé le petit-déjeuner sans vraiment trouver mes marques jusqu'à l'âge adulte. Quoique j'avais une idée lors de mon séjour chez ma correspondante allemande et lors de mes vacances au Luxembourg chez ma tante: un petit-déjeuner assez salé en fait, du fromage souvent, de la charcuterie pourquoi pas, des œufs, du pain (souvent mais pas indispensable) et du poisson aussi.
J'ai aussi mes périodes asiatiques, plus à l'honneur en ce moment, une soupe miso encore régulièrement et dernièrement une recette rentrée dans mes préférées: le tofu à l'œuf brouillé.


Tofu à l'œuf brouillé du petit-déjeuner
pour 1 personne:
100g de tofu
1 œuf
sel, poivre (ou shoyu)
de l'huile d'olive

Émiettez le tofu et faites-le dorer dans une poêle avec un peu d'huile. Rajoutez au dernier moment l'œuf et brouillez-le. Assaisonnez (pour le shoyu attention à la chaleur de la poêle, il se solidifie presque).

Avec un thé et une soupe miso et son beau morceau de mochi... rappelez-vous ce mochi... Bon allez, c'est bien pour vous, je remets ici le billet sur ce duel entre un mochi et un chat (voir le prochain billet)

jeudi 26 novembre 2009

Salade de potimarron cru aux pistaches et pignons

Et dire que l'homme ne l'aime pas cuit... en cru, il a été dévoré ce potimarron.


Salade de potimarron cru
1/2 potimarron
2 cuillerées à soupe d'huile d'olive
1 poignée de pistaches crues non salées
1 poignée de pignons
1 cuillérée à soupe de gomasio
le jus d'1/2 citron
1 cuillérée à café de vinaigre d'umébosis
1 poignée de persil plat
1 poignée de ciboulette

Râpez le potimarron avec la peau. Arrosez d'huile d'olive, du jus de citron et du vinaigre d'umébosis et rajoutez les herbes hachées. Réservez à température ambiante 1 ou 2 heures.

Torréfiez à sec les pistaches et pignons. Incorporez à la salade et saupoudrez de gomasio.

Mousse au thé Matcha et sa poire

J'adore cette mousse. La première fois, c'était ma douce cousine et son amoureux qui nous l'avaient préparée et je l'ai reprise mainte et mainte fois. C'est la version de Cléa simplifiée et augmentée.


Mousse au thé matcha et sa poire
pour 4 personnes:
400g de tofu soyeux
150g de ricotta
1 peu d'eau
4 poires au sirop
2 cuillerées à soupe (voir 3) de thé matcha

A part les ingrédients aux proportions augmentées, la recette est la même et elle est .

Salade de légumes crus et sauce chaude mousseuse à l'ail, au thym et à la spiruline

J'aime beaucoup les légumes crus, en salade, du style carpaccio. Il ne me restait plus qu'à trouver la technique pour que l'homme aime aussi. C'est fait: c'est la sauce chaude à mettre dessus qui change tout!


Salade de légumes crus et sa sauce chaude à l'ail, au thym et à la spiruline
pour la salade:
1/2 radis noir
1 quartier de potimarron
1 poivron rouge
1 fenouil
1 courgette
1 branche de céleri
(ou tout autre légume)
sauce:
3 gousses d'ail
1 cuillérée à soupe de spiruline
1/2 litre de lait
1/2 brique de soja cuisine
une poignée de thym
1 cuillérée à soupe d'huile d'olive
3 cuillerées à soupe de kuzu (ou autre fécule)
du sel, du poivre

Émincez très finement tous les légumes. Faites chauffer le lait sauf 1/2 tasse réservée pour le kuzu. Coupez grossièrement l'ail, le thym et l'huile et mettez-les dans le lait jusqu'à petits frémissements. Rajoutez la spiruline et le kuzu diluée dans le reste de lait froid. Mélangez constamment jusqu'à épaississement.

Mixez la sauce et servez-la chaude et mousseuse et assaisonnée (sel, poivre) sur vos légumes.

Taboulé des presque elfes de Cléa

Dans le dernier livre de Cléa "P'tit chef bio", les recettes sont simples mais astucieuses et dans le lot, le taboulé des elfes ma vraiment énormément plu. Cette façon de manger le chou-fleur et le brocoli crus est rafraichissante. Une ou deux cuillerées de ce taboulé suffisent par personne.


Taboulé des elfes modifié (à remettre avec la description des saveurs et les personnages de Cléa et Myriam GAUTHIER-MOREAU)
pour 4 à personnes
1 petit chou-fleur
1 tête de brocoli
le jus d'1 citron
4 cuillerées à soupe d'huile d'olive
1 botte de persil
1 bouquet de basilic
quelques radis
2 belles tomates

Rincez le chou-fleur et le brocoli, passez-les au mixeur. Rajoutez le jus de citron, les herbes hachées grossièrement, les tomates et les radis coupés fins et mettez au réfrigérateur quelques heures.

mercredi 25 novembre 2009

En-cas, de châtaignes

... de belles grosses châtaignes charnues et lourdes, à l'écorce bien lisse.

Incisez-les au couteau assez profondément pour atteindre la chair sous les deux peaux (écorche extérieure marron et peau fine intérieure blanche) le long de la lunule (partie blanche rugueuse à la base du fruit) et remontez d'un côté jusqu'à la pointe. Enfournez-les sur une seul couche au four 180°C pendant 20 petites minutes.

Mais étaient-ce bien des châtaignes ? pas de cloison brune et amère (tan) séparant le fruit en deux... pour d'autres infos c'est ici.

Galette rapide de pomme de terre et courgette (roosti plus léger)

Les repas du soir sont à deux niveaux, malheureusement. Les repas du couple et, avant, le repas du petit d'homme. Malheureusement aussi quand il ne mange pas à notre table, mais seul devant moi (le papa rentre tard), il ne souhaite tester aucune nouveauté, refuse assez régulièrement l'alimentation un peu plus végétal et bio que je lui propose.
Cette galette a été faite pour répondre à sa demande (et à la mienne: plus de légumes) avec un minimum de temps.


Galette rapide de pomme de terre et courgette
1 pomme de terre
1 courgette
2 cuillerées à soupe de soja cuisine
1 œuf
1 cuillérée à café de levure de bière
de l'huile d'olive

Râpez la pomme de terre épluchée. Faites la dorer et même "fondre" dans une poêle avec un peu d'huile. Quand elle est "al dente", presque pas assez cuite pour être consommée, ajoutez la courgette avec peau râpée. Faites fondre les deux encore un peu.

Dans un bol, mélangez la crème de soja, l'œuf et la levure de bière et incorporez ce mélange avec les légumes en créant des galettes au fond même de la poêle. Faites dorer d'un côté puis de l'autre.

Gâteau doux et acidulé de rhubarbe

J'adore la rhubarbe mais son acidité est souvent peu appréciée par le reste de la famille. Je tente toujours de nouvelles recettes et celle-ci est très légère, acidulée mais sucrée juste comme il faut, elle vient du livre "Gourmandises permises: Les desserts sains des 4 saisons" de Claude AUBERT mais plus particulièrement de Ariane METZ.


Gâteau à la rhubarbe et au fromage blanc:
500g de rhubarbe
500g de fromage blanc
50g de semoule fine
100g de raisins secs
80g de beurre
70g de miel toutes fleurs (son goût est très présent)
1 cuillérée à soupe de sucre (facultative)
4 œufs
1/2 paquet de levure chimique

Préchauffez le four à 160°C. Battez les jaunes d'oeufs avec le miel et le beurre ramolli jusqu'à un mélange bien mousseux. Ajoutez le fromage blanc, la semoule et les raisins secs. Epluchez et coupez la rhubarbe en moyens tronçons et mettez les à plat en une seul couche au fond du moule à gâteau, saupoudrez du sucre et faites les cuire 10 minutes.

Battez les blancs d'œufs en neige. Incorporez-les au mélange et versez sur la rhubarbe précuite. Enfournez pour 45 minutes à 1 heure.

dimanche 22 novembre 2009

Cuisine bio pour enfants et par eux, alternatives et saveurs

En moment de crise, les bibliothèques culinaires s’agrandissent. La mienne aussi, des livres de cuisine biologique surtout pour utiliser mes ingrédients devenus plus quotidiens, et en particulier pour cuisiner à notre lutin de 3 ans, autrement bien sûr mais aussi des mets plus accessibles.

Mon frère et sa douce ont touché juste. « Cuisiner bio en famille » de Valérie CUPILLARD est vraiment un livre à mettre entre toutes les mains.Le livre compte 77 recettes pour les petits-déjeuners, goûters, les soupes, les plats et sauces, les desserts et les boissons. En plus de cette générosité, le livre est vraiment un outil au quotidien. Une préface reprend les bases d’une alimentation pour enfants en mettant aussi une attention particulière sur la carence en glucide (une vraie possibilité de retournement de situation : une mise en garde du light et du sans sucre pour petites bouches). Une petite présentation des alternatives à certains produits de consommation plus traditionnelle est offerte pour remplir la demande en protéines, lipides etc ainsi que des détails sur le soja, les allégies au lait ou au gluten.
Après, le principe est bon, les recettes donnent deux versions, une pour petits palais, l’autre pour palais plus « titillables ». En plus les recettes sont indexées sans œuf, sans lait et sans gluten.


Le second, acheté en même temps, est bien fait aussi. Beaucoup moins de recettes mais une vraie mise en avant de l’enfant, acteur dans la cuisine et dans la dégustation. Il s’agit de « P’tit chef bio » de Cléa. Les saveurs sont mises en avant, présentées et même personnifiées : Max l’acide, Léon le salé, Zoé la sucrée et Lili l’amère. Ce sont les personnages mis en vie et photographiés par Myriam GAUTHIER-MOREAU.L’objectif est atteint : les enfants peuvent suivre les recettes pas à pas avec des astuces de cuisine bio et aussi de vraies nuances de saveurs et indications pour les maîtriser. Ils pourront préparer des apéros, des entrées, des plats, des desserts, des goûters, pique-niques et fêtes.

Vous trouverez certaines recettes de ces deux livres dans ce blog, juste pour vous donner assez envie de vous procurer les livres bien-sur.
avocats magnifiés à la spiruline et au gomasio
dip de pois chiches aux dattes

jeudi 19 novembre 2009

Salade d'endives à l'orange et aux herbes

Une version extrêmement fraiche et plein de saveur.

Salade d'endives à l'orange et aux herbes
3 endives
2 belles tiges d’estragon
1 orange
1 belle poignée de persil
1 belle poignée de menthe
De l’huile d’olive
Du sel, du poivre

Coupez les endives en deux dans le sens de la longueur sans retirer le cœur, puis en lamelles toujours dans le sens de la longueur. Retirez à vif la peau de l’orange, puis coupez-là en deux et en lamelles. Ajoutez les herbes grossièrement ciselées, l’huile d’olive, le sel et le poivre.

lundi 16 novembre 2009

Salade de concombre aux saveurs piquantes de graines germées de radis, ail et gingembre frits et vinaigrette d'agrume et d'aloé vera

Souvent la saveur douce (presque fade) du concombre me plait. A d'autres moments j'aime lui donner du piquant. J'ai profité d'un midi seule pour aller avec bonheur dans ce registre, avec juste une touche de sucré.


Salade de concombre aux saveurs piquantes de graines germées de radis, ail et gingembre frits et "vinaigrette sucrée"
Pour 1 personne :
1/2 concombre
1 gousse d'ail dégermé
1 cm de gingembre frais
1 poignée de pousses de radis
1 grosse poignée de menthe
1 grosse poignée de persil plat
de l'huile de sésame
pour la sauce:
1 cuillérée à soupe de jus de pamplemousse
1 cuillérée à café de jus de citron
1 cuillérée à café de marmelade d'aloe vera
1 cuillérée à soupe d'huile d'olive

Épluchez le concombre et retirez la partie centrale pleine d'eau. Coupez le en allumettes, style pousses de bambou. Rajoutez les herbes aromatiques hachées grossièrement et les pousses de radis.

Dans une poêle, faites frémir de l'huile de sésame. Plongez-y l'ail coupé fin et retirez-le avant qu'il ne dore grâce à une cuillère passoire. Dans l'huile toujours chaude, plongez le gingembre épluché et en allumettes jusqu'à une belle couleur dorée. Sortez immédiatement et laissez épongez l'ail et le gingembre frits sur un papier absorbant.

Préparez la vinaigrette en mélangeant tous les ingrédients. Au dernier moment, ajoutez sur le dessus de la salade les fritures et la vinaigrette, dégustez de suite.

mardi 10 novembre 2009

Fonds d'artichauts à la menthe et à l'ail, presque à l'italienne

Pendant longtemps, les artichauts sont restés "à feuilles", comme une dégustation longue et, il faut bien le dire fastidieuse. Les fonds d'artichauts sont arrivés plus tard, avec des fèves par exemple. Et puis cette recette que j'aime particulièrement.


Fonds d'artichauts à la menthe presque à l'italienne
3 fonds d'artichauts par personne
1 très gros bouquet de menthe
1 gousse d'ail par personne
le jus d'un citron
du gomasio
du parmesan (facultatif)

Coupez les fonds d'artichauts en lamelles épaisses et arrosez très vite du jus de citron (en laisser un peu pour la pommade à la menthe). Dans un mortier, faites un pommade avec la menthe hachée, l'ail, 1 cuillérée à soupe d'huile d'olive et un peu de jus de citron.

Dans une poêle avec de l'huile bien chaude, faites dorer les artichauts avec la pommade. Servez avec du gomasio et pourquoi pas du parmesan.

dimanche 8 novembre 2009

Halva de citrouille au pavot

La troisième partie du pulpe de citrouille est arrivée dans un halva indien.
J'aime beaucoup ces confits de légumes sucrés. La version à la carotte est un délice, la version citrouille réserve elle-aussi quelques surprises: par exemple sur plus d'un kg de pulpe il ne reste plus qu'un grand ramequin.


Halva de citrouille
1kg de citrouille
2 cuillérée à café de graines de pavot
1 grosse noix de beurre
2 cuillerées à café de sirop d'agave
2 gousses de cardamome blanches

Dans une casserole à fond épais, coupez la chair de citrouille en petits morceaux et mettez-la à cuire à feu moyen avec un verre d'eau. Lorsque la citrouille est devenue tendre et que l'eau a presque disparue, mettez la puple sur un côté de la casserole, dans l'autre mettez le beurre et les graines de pavot. Mélangez le mélange beurre/pavot, puis le tout.

Continuez la cuisson doucement en tournant souvent, quand le mélange commence à s'agglomérer en se détachant un peu du fond, rajoutez le sirop d'agave et les grains des cardamomes. Attendez que le mélange confise jusqu'au bout: le mélange devient brun et se détache bien du fond.

Mettez dans un ramequin en conservant une épaisseur de 2/3 cm pas plus. Attendez le refroidissement total et découpez par portion.

Milla à la citrouille, gateau fin et consistance de flan

La seconde partie de pulpe de citrouille est arrivée, comme par tradition familiale, dans une milla à la citrouille. Je prends toujours autant de plaisir à la faire, et au fur et à mesure, trouve mes proportions pour que le résultat soit moins "collant" et moins sucré aussi. Le goût de la citrouille est extrêmement doux et ne dérange pas, même ceux qui n'aiment pas cette cucurbitacée en particulier.

Milla à la citrouille
850g de pulpe de citrouille
125g de farine
90g de sucre roux
1 cuillérée à café d'extrait de vanille
3 œufs
1/2 paquet de levure chimique

Je ne râpe plus ma citrouille, je la cuis dans beaucoup d'eau salée et l'égoutte bien avant de la passer au moulin à légume. Je mets aussi moins de sucre et enfourne dans un four à 180°C. Le reste est pareil que dans la recette originale que j'avais mise là.

A manger froide.

Soupe de citrouille saupoudrée de cacao amer et sa chantilly de coco

La citrouille a été vidée pour la lanterne d'Halloween et la première partie de pulpe est arrivée dans une soupe à la citrouille.
Loin de la crème fraiche ou de ma version simple à la muscade avec 1 échalote, je voulais essayer la version exotique. Encore une fois, une recette de Valérie CUPILLARD.


Soupe de citrouille saupoudrée de cacao amer avec sa "chantilly" de coco:
1 kg de citrouille
2 cuillerées à café de poudre de cacao amer
1 brique de crème de coco

Laissez au réfrigérateur la brique de coco au moins deux heures et suivez la recette originale .

vendredi 6 novembre 2009

Miso hatcho sauté aux pleurotes et aux noix

Cette version de miso sauté aux champignons est savoureuse. En prenant les bases d’une utilisation optimale du miso, en fonction de sa variété (lire ici), le plat en devient encore plus authentique. La recette vient du « Livre du Tofu » de William SHURTLEFF et Akiko AOYAGI dont je parlais là.


Miso sauté aux pleurotes et noix
2 grosses noix de miso hatcho
1 verre d’eau
500g de pleurotes
1 grosse poignée de cerneaux de noix
Quelques zestes d’orange
De l’huile d’olive

Faites revenir les pleurotes nettoyées dans l’huile d’olive et rajoutez le miso délayé dans l’eau. Ecrasez grossièrement les cerneaux de noix. Après une à deux minutes, incorporer les noix et les zestes d’orange.

Servez froid!

jeudi 5 novembre 2009

« Voudrais-tu cuisiner la soupe miso pour moi ? » ou de l’authentique miso

Dans le réfrigérateur de ma maman il y a toujours eu du miso (misso). Il dépassait fréquemment la date de péremption et tout d’un coup il fallait en racheter trois à la fois. Le miso était surtout de sortie pour la soupe du matin que je me fais encore, un peu plus composée que celle de ma maman (simple eau bouillante avec une noix de cette purée de miso)
Ma maman prenait toujours le hatcho miso, le plus fort, trouvant aux autres une saveur trop sucrée. Je n’ai pris connaissance des différents miso que très récemment : avec la fréquentation des restaurants japonais entre autre. Reste que je ne sais pas encore lequel utiliser pour tel plat. En fait, je change continuellement de miso et le cuisine jusqu’à le finir avant d’en ouvrir une autre variété, comme un condiment.

*source

Le miso est une pâte de soja fermentée connue en Chine et au Japon. Il existe du :
- Miso de riz (assez sucré et doux qu’il soit rouge, jaune pâle, beige ou blanc)
- Miso d’orge (doux ou ordinaire)
- Miso de soja (hatcho et de 1 an)
- Miso délectable, fermenté avec des morceaux de légumes (kizanji, moromi, hishio et namémiso). Le miso doux et akadashi.
- Chiang chinois, équivalent du miso japonais, doux de blé (tien-m’ien chiang), croquant (tou-pan chiang) ou au piment de cayenne (la-chia chiang)
Vous trouverez ici une distinction par couleur ainsi que l’historique. Si je connaissais le japonais, je vous en dirais encore plus des différences de saveur (allez donc regardez ici ).

*source

En plus si vous savez qu’il y a cinq variétés de garniture de miso utilisées dans la cuisine du tofu (en ne parlant que de celle-là) vous comprendrez ma méconnaissance.
Les cinq variétés de garniture au miso sont : miso doux (nerimiso), miso sauté (abura miso), garnitures spéciales, miso délectable et miso ordinaire.

(informations tirées du « Livre du Tofu » de William SHURTLEFF et Akiko AOYAGI dont je parlais là).

Ce qui est le plus beau est que cet aliment traditionnel japonais est d’une finesse de saveur incomparable. Il peut être préparé au goût de chacun, le mélange, le temps de fermentation. Et si vous posez la question fatidique « Voudrais-tu cuisiner la soupe miso pour moi ? » (demande en mariage), vous avez tout intérêt à aller chercher du miso authentiqueauprès d’un « sommelier » du miso authentique par exemple.

Si vous voulez des utilisations précises en fonction de la variété, suivez l’étrange cuisine de l’étranger ici par exemple. Moi je rêve du « Livre du miso » de William SHURTLEFF et Akiko AOYAGI, quand il sera traduit en français bien-sûr !

mercredi 4 novembre 2009

Marinade pour blancs de calamars

Pour donner du goût à une poêlée de blancs de calamars, il y a du simplissime: la marinade.
Et non ce ne sont pas des échalotes confites.


Marinade pour blancs de calamars (selon Julie ANDRIEU)
pour 500g de blanc de calamar
3 cuillerées à soupe d'huile d'olive
3 cuillerées à soupe de vinaigre balsamique
3 cuillerées à soupe de jus de citron
1 cuillérée à soupe de sucre

Laissez mariner entre 3 et 5 heures. Pas plus sinon les blancs de calamars cuiraient dans le citron. Et poêlez.